vendredi, novembre 30, 2012

Marche du 1er décembre, départ mairie du 4ème place Baudoyer 18h30


Etudions Gayment signe et se fait le relais de la manifestation du Ier Décembre organisée par Act Up-Paris.


Parce qu'Etudions Gayment vous aime vivantEs, protegéEs et informée, nous tiendrons une table de prévention sur le campus Vendredi 30 Nov à partir de 12h30.




Appel


Six mois après l’élection de François Hollande et la nomination de son gouvernement, bien peu de choses ont changé en ce qui concerne la santé publique par rapport à la mandature précédente. Rigueur et austérité restent les maitres mots et une prise en charge de qualité n’est envisageable que pour ceux et celles en ayant les moyens financiers
La conception libérale de l’exercice de la médecine, la gestion comptable de l’hôpital public, la recherche du profit maximum dans tous les domaines de la santé, la médecine à deux vitesses, etc. : rien de ce qui concerne la dégradation de l’accès à la santé n’a été remis en cause.
Les acteurs/trices du démantèlement de l’hôpital public sont ceux/celles qu’avait nommé l’administration Sarkozy, et ils/elles ont toujours toute latitude pour accomplir leur mission et le gouvernement ne s’attaque toujours pas :
  • aux principaux facteurs de renoncements aux soins : franchises, reste à charge, accès au service public de la santé
  • aux causes profondes de la dégradation de la prise en charge médicale : T2A et loi HPST. Pire, le gouvernement vient de signer un accord comprenant le remboursement partiel des dépassements d’honoraires ; c’est encore favoriser les intérêts des médecins et négliger ceux des malades.
Face aux minorités, ce gouvernement reste fidèle au souvenir que nous avions des précédents gouvernements socialistes : il ne rectifie pas les politiques meurtrières mises en place par ses prédécesseurs et entend parler à notre place. Le droit au séjour pour soins, amputé par la droite, n’a pas été remis à niveau, les travailleurSEs du sexe sont toujours sous le coup des politiques répressives déjà en place et menacéEs par des mesures du même type à venir. Concernant les salles de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) et les programmes d’échanges de seringue (PES) en prison, ce gouvernement se contente encore d’en défendre le principe, alors qu’il est urgent d’agir. La loi sur la suspension de peine n’est toujours pas appliquée. L’égalité des droits, une évidence tant que le PS était dans l’opposition, nécessite désormais de parlementer avec ses plus farouches opposantEs, devenuEs des interlocuteurRICEs privilégiéEs.
A l’international, la continuité reste aussi la ligne directrice. Alors qu’une augmentation de la contribution française au financement de la lutte contre le sida dans les pays en développement devrait être mise en place urgemment, ce gouvernement présente des crédits à l’aide extérieure à la baisse. Le projet de taxe financière et son attribution à la lutte contre le sida, pourtant annoncé à la conférence mondiale de Washington, tourne sans surprise en eau de boudin. Dans un contexte où deux personnes sont infectées quand une est mise sous traitement, le gouvernement semble s’accommoder du risque de voir le nombre de personnes y ayant accès diminuer drastiquement. En effet, la production de médicaments génériques à bas coût est attaquée de toutes parts (procès intentés par des laboratoires pharmaceutiques, accords de libre échange négociés par l’Union européenne avec les Etats du Sud, ACTA et ses variantes). Ce gouvernement devrait se montrer particulièrement intransigeant en faveur de l’accès à la prévention et aux soins. Or, sous prétexte qu’il est urgent de ne rien faire pour ne pas brusquer des « partenaires », il renonce à défendre les malades qui risquent d’être privés de traitements. Sur la question des brevets, cette complicité avec l’alliance Commission européenne / firmes pharmaceutiques est criminelle.
Pour ce gouvernement, la question de la santé ne passe que par l’équilibre des comptes sociaux et sa régulation par le marché. Or, la prévention des contaminations au VIH et aux IST passe d’abord par l’accès effectif aux préservatifs, aux dépistages réguliers, à une information adaptée à touTEs et largement diffusée.
Le contexte de discrimination généralisée envers les minorités bloque leur accès à la prévention : travailleurSEs du sexe, prisonnierEs aux L, G, B et T La légitimation et l’acception des discriminations réduisent l’estime de soi des personnes, et donc incitent à des prises de risque : ce gouvernement n’a encore rien fait pour améliorer le contexte social indispensable à une prévention digne de ce nom.
De même, la criminalisation et la judiciarisation de la transmission du VIH font peser sur touTEs les séropos la représentation d’une maladie honteuse et criminelle  : il faut en finir avec le dépistage obligatoire en cas d’agressions sexuelles ou envers les forces de l’ordre. Outre son utilité très incertaine, et la remise en cause du secret médical qu’il implique, l’image véhiculée à propos des personnes séropositives est dangereuse et incite au silence, voire promeut la non-connaissance de son statut sérologique. Ce gouvernement doit rappeler que le préservatif demeure le meilleur moyen de prévenir les contaminations, et le rendre accessible à touTEs, dans les meilleures conditions, en lien avec les associations pour mener des campagnes, mais également pour inciter au dépistage.
Sur la pharmacovigilance, lorsqu’un problème est identifié, le gouvernement se défausse sur l’agence du médicament (ANSM). Le ViraféronPeg® en est l’exemple flagrant.
Depuis six mois, nous n’avons constaté aucun travail, ni même aucune déclaration publique allant dans le sens de l’inclusion des femmes, des co-infectéEs, des enfants, des usagèrEs de drogues ou de produits de substitution, des trans, ou des personnes ayant plusieurs pathologies, dans les essais thérapeutiques. Ces populations ne sont pas suffisamment incluses dans les essais cliniques, de fait les données manquent. Des médicaments sont mis sur le marché sans que les effets indésirables spécifiques à ces personnes soient pris en compte.
Ce gouvernement ne fait rien pour que soient mises en place des études d’interactions entre les molécules en développement et d’autres substances (médicaments ou drogues).
Ce gouvernement ne fait rien pour favoriser une recherche publique indépendante et ne propose aucune loi contraignant la publication de l’ensemble des données brutes issues des essais menés par l’industrie pharmaceutique.
Face à nos besoins vitaux, ce gouvernement adopte une posture de « ni/ni » insupportable : il ne s’oppose pas, mais ne soutient pas. A qui sert-il ? Le seul « changement » du 6 mai 2012, c’est le désespoir et la colère qui s’enracinent un peu plus avec le volte-face opéré entre le temps de la campagne et celui du mandat.

CE GOUVERNEMENT NOUS DÉSESPÈRE



signataires : Act Up-Paris, Acceptess-T, Act Up Sud-Ouest, Actions Traitements, An Nou Allé, ARAP-Rubis, Cabiria, Centre LGBT Paris-IDF, Chrétiens et Sida, Collectif Droit & Prostitution, Collectif Hypertension, Comité IDAHO, Etudions Gayment, Grisélidis, Les Flamands Roses, Les Petits Bonheurs, Les Soeurs de la perpétuelle indulgence - Couvent de Paname, Mouvement Français du Planning Familial, Outrans, SNEG, Sol en Si, STS, Strass

mardi, novembre 20, 2012

Contre les violences faites aux femmes, il ne peut y avoir de conditions à notre indignation !



Étudions Gayment se montre solidaire contre les violences perpétrées ce week end sur les personnes présentes à l'action des FEMEN, en marge de la manifestation de Civitas. Et invite à la dissolution de l'institut Civitas et du Gud :

http://www.avaaz.org/fr/petition/La_dissolution_de_Civitas_et_du_GUD/ 


Mais nous tenons aussi à manifester notre perplexité, face aux réactions que provoquent ces agressions. Des divergences dans nos luttes féministes ou nos moyens d'actions ne peuvent justifier les violences commises contre des militantes qui n'ont pas la même conception du féminisme que nous.

Les positions féministes de Caroline Fourest et des FEMEN n'entre pas en ligne de compte dans leurs agressions. Pas plus que le taux d’alcoolémie, la longueur de la jupe, le statut social ou la profession ne justifie qu'on puisse agresser une femme. 

Dans ce déferlement de violence, il s'agissait clairement de remettre les femmes à leur place, de les corriger. Entre autre parce que le torse d'une femme, n'est pas permis dans l'espace public et ne doit pas être montré aux enfants. Dans le cas de Caroline Fourest elle semble avoir commis deux crimes très graves pour Civitas et le Gud : être une femme (les journalistes hommes, présents sur place, n'ont clairement pas été agressés avec autant de violence), puis dans un deuxième temps, être féministe. 


Il ne s'agit pas de savoir si l'on est d'accord ou pas avec le féminisme des FEMEN et de Caroline Fourest, il s'agit de dénoncer leur agression, comme étant sexiste, homophobe et intolérable !


À quelques jour de la manifestation nationale contre les violences faites aux femmes, cette notion de solidarité est d'une importance capitale; chaque jour des femmes sont agressées parce ce qu'elles sont femmes, féministes ou les deux à la fois. Il n'est pas possible d'exclure certaines violences de nos luttes sous prétexte qu'elles ne cadrent pas à nos solutions et nos idéaux pour vaincre le sexisme et le patriarcat.



Pour un 25 novembre non excluant et contre TOUTES les violences, soyons en lutte, uniEs sur une même problématique, les violences faites aux femmes.

Ne nous agressons pas , d'autre s'en chargent ! 


Dans cette optique, Étudions Gayment signe et relaie l'Appel à manifestation du Collectif 8 mars Pour ToutEs:

https://www.facebook.com/notes/collectif-8-mars-pour-toutes-%C3%A7a-continue/journ%C3%A9e-internationale-de-lutte-contre-les-violences-faites-aux-femmes-25-novemb/221331371332062
 

Collectif 8 Mars pour ToutEs :


Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

25 Novembre pour TOUTES,contre TOUTES les violences !



Ces derniers mois encore, trop d'événements nous ont confirmés que  sexisme et racisme étaient bien deux piliers fondateurs des institutions françaises. Alors que ce nouveau gouvernement se vante de son progressisme en matière de lutte contre les discriminations, il continue en réalité de cautionner voire de générer les violences physiques comme morales faites aux femmes.



Le viol demeure trop souvent considéré comme un simple fait divers, dans lequel les victimes peinent à être entendues. Or, en ne condamnant pas leurs agresseurs, la justice dissuade les femmes de dénoncer ces violences. Le message qu'elle envoie est une violence de plus, de trop, envers toutes celles qui ont subi ou subiront des violences sexuelles.



Si la nouvelle loi sur le harcèlement sexuel prétend prendre en compte la transphobie, elle ne remet pas en cause l’imposition d’un parcours administratif, psychiatrique et médical particulièrement violent pour obtenir un changement d’état-civil.



Le projet de loi sur le mariage pour touTEs, peine également non seulement à arriver dans l'hémicycle, tandis que les revendications concernant les lesbiennes sur la Procréation Médicalement Assistée (PMA) ont semble-t-il été « oubliées ».



Les lois et décrets légitimant l'exclusion et la stigmatisation des femmes musulmanes n'ont pas été abrogés, et l'on assiste toujours à une instrumentalisation de la lutte pour les droits des femmes à des fins islamophobes, racistes ou impérialistes.



Le délit de racolage public, actif comme passif, demeure toujours en vigueur : tous les jours, la police continue à harceler, arrêter et détenir les putes ; tous les jours, les putes subissent un traitement arbitraire qui les incite davantage à éviter la police et les dissuade de saisir la justice en cas d’abus ou de violence, ce qui les met encore davantage en danger.



Les expulsions de sans-papières se poursuivent. La politique du chiffre menée par Manuel Valls n’a rien à envier à celle de ses prédécesseurs de droite.



Les politiques d’austérité menées garantissent la pérennité de l’idéologie patriarcale. En effet, les femmes sont les premières victimes de ces politiques qui pénalisent leur droit à l’emploi, et donc leur autonomie. Ce faisant, elles maintiennent les femmes dans le rôle  dit « traditionnel » qui leur est assigné. Cela n’est rien d’autre qu’une promotion étatique des violences sexistes.



Cette  liste de violences n'est hélas pas exhaustive.

Tout est fait pour museler les femmes, pour les maintenir dans une position de subordonnées, pour limiter leur auto-détermination.

L’État ne se contente pas de couvrir les violences sexistes et racistes : il y incite, au moins implicitement, quand il n’en est pas directement l’auteur. Quand ce n’est pas par les textes qu’il adopte, c’est par l’application qui en est faite.

Ces violences ne sont pas symboliques. Elles ont des conséquences bien concrètes sur nos quotidiens.

Ces violences sont étatiques.



Nous exigeons :

- une formation à l'accueil des victimes de violences sexistes dans les commissariats et de véritables moyens pour assurer leur protection lorsqu'elles portent plainte ;

- l'inscription de la PMA dans le projet de loi de mariage pour touTEs ;

- l'abrogation immédiate et sans condition du délit de racolage public, et de toutes les mesures légitimant le harcèlement policier des putes ; l'abandon du projet de pénaliser des clients, qui ferait inévitablement obstacle à l’exercice par les travailleurSEs du sexe de leurs droits fondamentaux ;

- le retrait de toutes les mesures stigmatisant les femmes voilées et les excluant des écoles, de certaines professions ou de l'espace public ;

- la facilitation du changement d'état civil pour les personnes trans' ;

- la régularisation de toutes les sans-papières ;

- l'abrogation de la loi HPST et la défense du service public sur la santé des femmes (IVG, inclusion des femmes dans les essais cliniques, campagnes de prévention VIH/IST adaptées aux spécificités des femmes, maternités…) ;

- le droit d'asile pour les femmes cibles de persécutions et de violences sexistes, lesbophobes et transphobes.

vendredi, novembre 16, 2012

Etudions Gayment relaye l'appel d'individuEs

Etudions Gayment relaye ici le texte élaboré par un collectif d’individuEs face au déversement de haine de ces dernières semaines, à l’agitation de divers groupes fascistes sur les questions d’égalité des droits (en particulier les manifestations de ce week-end).

mardi, octobre 30, 2012

Horaire de permanence Novembre 2012/Janvier 2013


Viens nous voir dans notre bureau chatoyant pour boire un verre wonderful en discutant d'un monde faboulous à construire entre trans-pédé-gouine, héterA, lesbiennes, bi, homo, gay et toute ces auto-déterminations qui ne rentre pas dans les cases et que tu veux venir nous exposer avec tes mots à toi. 


On a des horaires de bureaux mais on est pas procéduriers, on peut arriver en retard, mais promis, si on peut, on restera une demi-heure de plus à parler de ton blues, de ton flirt ou de ton chat!


Lundi 13h00-15h30


Mardi 13h20-17h00



Mercredi 12h00-17h00 


Jeudi 13h20-15h 



Vendredi 15h00-17h00 

mercredi, mars 07, 2012

APPEL À MANIFESTER LE 8 MARS 2012

8 mars :pour TOUTES !

Le 8 mars sera une journée de lutte et de solidarité pour les droits des femmes, de toutes les femmes. Dans cette période de crise aigüe, les attaques touchent particulièrement les femmes dans le monde entier. Nous sommes solidaires des femmes en lutte en Grèce, en Espagne, au Portugal comme en Egypte, en Tunisie et dans tous les pays. En France nous sommes aux côtés des salariées de Lejaby et de toutes celles qui se battent pour leur emploi et leurs conditions de travail, de celles qui se battent contre la précarité et contre le démantèlement des services publics.

Dans un climat de renforcement de l'ordre moral nous défendons un féminisme non-excluant, nous voulons donner la parole à toutes les femmes dans toute leur diversité. Nous sommes ainsi solidaires des femmes sans-papiers en lutte pour obtenir leur régularisation, des gouines pour l'égalité des droits, des trans contre la discrimination, des assistantes maternelles et des mères musulmanes empêchées de travailler ou d'accompagner les enfants, des putes en lutte contre la pénalisation des clients.


Nous exigeons :

 - l'égalité salariale avec rattrapage immédiat
- l'abrogation de la loi HPST et la défense du service public sur la santé des femmes (maternités, IVG...)
- de véritables services publics de la petite enfance au quatrième âge afin que les femmes ne soient plus obligées d'en assurer la prise en charge
- l'évolution de la loi du 9 juillet 2010 sur les violences vers une véritable loi cadre contre les violences faites aux femmes élaborée en concertation avec toutes les organisations concernées
- la régularisation des sans-papières et un véritable accès aux droits pour toutes les femmes quelles que soient leur situation et leur origine
- un ministère des droits des femmes avec des moyens conséquents
- le droit d'asile pour les femmes cibles de persécutions et de violences sexistes, lesbophobes et transphobes
- l'abrogation du délit de racolage public et la lutte contre les politiques actuelles et celles qui nous sont proposées qui ne visent qu'à pénaliser davantage les prostituéEs avec les mêmes conséquences que la LSI de 2003, leur mise en danger, leur stigmatisation au détriment d'une lutte effective contre les réseaux de proxénètes et leurs profits
- la fin des discriminations racistes et xénophobes héritées de l'idéologie coloniale qui touchent en premier lieu les femmes
- l'arrêt de l'instrumentalisation de la laïcité à des fins racistes et sexistes
- la démission des élus auteurs de violences sexistes
- le fin de toutes les mesures médico-juridiques imposées aux trans et des discriminations liées à l'identité de genre
- l'égalité des droits pour les couples de même sexe (mariage, adoption...)
- la construction et l'accessibilité au  logement pour les femmes, en particulier les femmes à faibles revenus et les femmes victimes de violences conjugales
- une approche débarrassée des stéréotypes sexistes et hétéronormés de l'éducation à la sexualité, des droits sociaux et de la santé et ce dès la crèche

Premiers signataires

Acceptess, Act Up-Paris, Afrique Avenir, ANA (Avec Nos AinéEs), Aides, Arap Rubis, Autres Regards, Cabiria, Collectif Droits & Prostitution, Collectif Tirésias, Etudions Gayment, Fédération LGBT, Fédération Syndicale Etudiante  (FSE), Fédération Total Respect - Tjenbé Rèd (Fédération de lutte contre les racismes, les homophobies et le sida), Frisse, Grisélidis, HomoSFeRe, Les Amis du Bus des Femmes, Le Mouvement Français Planning Familial (Confédération Nationale), NPA, OuTRANS, Sol En Si (Solidarité Enfants Sida), STRASS (Syndicat du TRavail Sexuel), STS (Support Transgenre Strasbourg), TaPaGeS, TumulTueuses.

Faites parvenir les signatures des structures à sida2012@actupparis.org

RDV et point presse : 18h, place de la Nation (dans la contre-allée entre le Faubourg Saint Antoine et le bd Voltaire).

samedi, mars 03, 2012

Pot d'accueil du 2nd semestre


L'équipe de choc d'Etudions Gayment fait son incroyable pot d'accueil du second semestre!

Rendez-vous mercredi 7 mars à partir de 17H30, à la Maison des étudiants!

Evénement sur Facebook




vendredi, février 17, 2012

CinÉtudions Gayment : projection de Tomboy en présence de Céline Sciamma

Pour fêter comme il se doit les vacances de février, Étudions Gayment vous convie à la projection de Tomboy.


A 10 ans, Laure est un garçon manqué. Arrivée dans un
nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu’elle
est un garçon et devient Michael, le temps d’un été. Action ou
vérité ? Action. Une incursion de l’autre côté de la frontière,
qui sépare dès le plus jeune âge garçons et filles. Laure
profite de sa nouvelle identité comme si la fin de l’été n’allait
jamais révéler son troublant secret.

La projection sera suivie d'un débat avec la réalisatrice Céline Sciamma et d'un pot.

*Entrée libre et gratuite*
Jeudi 23 Février 18h

Université de Nanterre, Amphithéâtre B2, bâtiment B. (RER A direction Saint-Germain-En-Laye, arrêt Nanterre Université)

samedi, novembre 19, 2011

Transgender Day of remembrance (Tdor) 20 novembre



T
RANSGENDER DAY OF REMEMBRANCE
Trans et fièrEs : on lâche pas l’affaire…
Chaque jour des trans sont invisibiliséEs, insultéEs, agresséEs, assassinéEs, mais chaque jour nous luttons contre les discriminations dont nous sommes l’objet et nous nous battons pour exister. Le Transgender Day Of Remembrance (TDOR) est l’occasion de montrer que nous sommes là et que nous continuerons à lutter pour nos droits.
Être trans (transsexuelLE, transgenre…) c’est ne pas se reconnaître dans les catégories d’ « homme » et de « femme » qu’on nous colle sur le dos à la naissance. C’est refuser de se définir par rapport à un système normatif qui rabat le genre (identité sociale, culturelle) sur le sexe (biologique, génital) : la sacro-sainte « Différence des sexes ».Nous refusons de nous laisser enfermer dans ce système binaire (H ou F, bleu ou rose, bite ou chatte, 1 ou 2 pour la sécu …) et préférons explorer nos corps et nos identités de genre comme de multiples possibilités encore à découvrir. Cela peut aller du simple jeu sur les représentations (notamment à travers les vêtements) à une transition physique (hormones, opérations), voire à un changement d’état civil.
La transphobie est un ensemble de pratiques (gestes, regards, paroles) qui nous refuse ce droit à nous auto-déterminer, c’est-à-dire à être qui nous sommes. Cela passe par des assignations de genre constantes et souvent inconscientes (pourquoi dis-tu « bonjour madame/monsieur » quand tu pourrais simplement dire « bonjour » ?), ou par des difficultés à voyager ou à retirer un paquet à la Poste parce qu’on n’a pas la tête de ses papiers. La transphobie au quotidien, c’est le fait de désigner une personne par un genre dans lequel elle ne se reconnaît pas ou plus.  Mais il existe des formes et des degrés de transphobie encore plus graves et malheureusement très fréquents : insultes, coups et violences qui peuvent aller jusqu’au meurtre.
En outre, ces actes sont légitimés par une transphobie institutionnelle (médicale, judiciaire, étatique…). En France, entamer un parcours trans officiel suppose d’entrer dans un protocole médico-judiciaire lourd qui donne un pouvoir démesuré aux psychiatres, autoproclamés « experts » en transsexualité. Cette expertise, qui n’est en fait qu’une idéologie du genre déguisée, s’appuie sur des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé  pour qui les trans sont des « malades mentaux » qu’il faudrait par conséquent soigner. Le peu de cas qui est fait des questions trans à la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations  et pour l’Egalité est enfin symptomatique de la surdité de l’Etat concernant ces discriminations.
Face à ce constat de désengagement des pouvoirs publics contre les violences auxquelles nous nous heurtons quotidiennement, nous avons choisi de luter au quotidien pour que l’université ne soit pas un lieu par lequel passe la transphobie, fais gaffe à ce que tu fais, fais gaffe à ce que tu dis…
Exigeons ensemble :
- la dépsychiatrisation des trans (retrait de la liste des maladies mentales et l’instauration d’un réel dialogue entre psys et trans)
- Une vraie politique de lutte contre les discriminations liées au genre
- Un accès plus facile au changement d’état civil 
- 
Le remboursement effectifs des frais médicaux et chirurgicaux liés au processus de transition.


Ce tract vous parait d'actualité n'est ce pas?
Il a été réalisé par Etudions Gayment 
      Pour le Tdor 2008...



                                    ... Quand est ce qu'on avance?

dimanche, novembre 13, 2011

Putes violentées pendant la manifestation contre violences faites aux femmes

 Le samedi 5 novembre 2011, plusieurs milliers de personnes défilaient contre les violences faites aux femmes.
Des travailleurSEs du sexe, ainsi que leurs alliéEs, venuEs revendiquer des droits furent la cible de violences de la part d’autre manifestantEs s’opposant à leur présence, illustrant une fois de plus que, pour certainEs, les violences faites aux putes ne sont pas des violences faites aux femmes.

Des pancartes arrachées, piétinées, quitte à donner un coup au passage, des huées, des insultes comme « bouffonne à pédés », « fachos », « aliénées » quand nous dénoncions la pénalisation des clients des travailleurSEs du sexe comme violence faite aux femmes et la liberté de parole pour les travailleurSEs du sexe. Des « dégagez » et des « vous êtes la honte de la manifestation » ont fusé  à plusieurs reprises. La présidente du centre LGBT de Paris, Christine Le Doaré, a voulu nous empêcher d’utiliser notre mégaphone et menacé de nous faire éjecter par une batucada… Choqués par une telle violence, quelques manifestantEs se sont d’ailleurs désolidariséEs de leur groupe pour venir marcher à nos côtés.

Quand les slogans invitaient à rompre le silence dont les femmes sont victimes, les putes étaient pousséEs au silence par des méthodes qui n’ont rien à envier aux machistes, qu’elles ne cessent pourtant, avec raison, de dénoncer. Il n’est pas possible d’être plus clair dans l’exclusion des putes de la catégorie des femmes.

La manifestation contre les violences faites aux femmes aurait-elle tourné en une manifestation pour les violences faites aux putes ?

La violence bien réelle n’était sans doute qu’une manière d’entériner la violence symbolique de la revendication de pénalisation des clientEs des travailleurSEs du sexe contenue dans l’appel porté par le CNDF et signé par des dizaines d’associations.
Nous avions dénoncé cette revendication car si elle aboutit, elle précarisera les travailleurSEs du sexe, les poussera dans des endroits plus dangereux et inaccessibles aux associations de prévention du VIH et des IST, elle rendra impossible l’imposition de l’usage du préservatif. Nous avions demandé aux organisations signataires de cet appel de s’en désolidariser, ce qui était le minimum quand on prétend lutter contre les violences faites aux femmes tant la pénalisation des clients des travailleurs du sexe augmenterait les violences faites aux putes. Le silence assourdissant que l’on nous a opposé illustrait déjà leur mépris à notre égard. Parmi les signataires, seul un parti, EELV, et une association, Paroles de femmes, nous ont répondu, disant qu’ils n’avaient pas encore de position déterminée sur cette revendication.

Après cet après midi de violences subies, l’une de nous a dû être transférée aux urgences par les pompiers en raison d’une brutale céphalée. Nous redemandons aux signataires et participantEs de cette manifestation de se désolidariser du projet de pénalisation de nos clientes, et leur demandons de dénoncer les violences dont nous avons été victimes. Act Up-Paris et le STRASS demandent encore une fois aux membres du conseil d’administration du centre LGBT de Paris la démission de sa présidente, Christine Le Doaré ; nous le ferons publiquement à chaque fois qu’elle fera preuve d’autoritarisme.

Parce que les signataires de cet appel, les manifestantEs qui nous ont violentéEs n’ont pas le monopole du féminisme, parce qu’il n’est pas possible de prétendre lutter contre les violences faites aux femmes tout en exerçant des violences à l’égard des putes, parce que la première violence réside dans le mépris de la parole des femmes travailleurSEs du sexe, nous continuerons de nous mobiliser pour porter cette parole, pour nous opposer aux féministes moralistes et paternalistes, pour toujours réaffirmer qu’une violence faite aux putes est bien une violence faite aux femmes.

                                                  
STRASS, Act Up-Paris, Étudions gayment

jeudi, octobre 27, 2011

EG fait son pot d'accueil!

Etudions Gayment vous convie à son merveilleux pot d'accueil!

Cette année ses membres ont su donner de leur personne et prennent la pose. Venez rencontrer nos atouts charme à notre nouveau et luxurieux local :
Rachel, Betty, Mamie zinzin, Matthias... et ceux que l'on vous a cachés!

Mercredi 2 novembre, de 17h à 21h à la Maison des Etudiants.

Vous en voulez encore?
Si à 21h vous n'êtes pas couchés, suivez-nous pour une after au 3W!
8 rue des Ecouffes. M° Hôtel de ville

jeudi, mai 19, 2011

Feminist Week : Et si votre corps vous appartenait?

EG vous invite à la seconde édition de la Semaine Féministe!
Un programme sur trois jours consacrés aux questions féministes sur le thème du corps.
Entrée libre, gratuite et mixte.

mardi, mai 17, 2011

La Marche des Salopes : Dimanche 22 mai à Bastille

Parce qu'on en a assez que le patriarcat blanc hétéro-sexiste et sa morale bien intentionnée vienne mettre son nez dans nos placards,
Parce qu'on refuse une quelconque justification aux agressions physiques et morales,
Parce qu'une jupe ne veut pas dire oui, que l'on devrait avoir le droit de s'habiller comme nous le souhaitons sans être stigmatiséEs ni subir le comportement sexuellement agressif de certains (interpellations, sifflets, etc....)
Parce que PERSONNE NE MERITE D’ETRE VIOLéE
Parce qu'il y en a assez de ces flics, de la morale ou de l’Etat qui nous disent de ne pas nous habiller comme des catins si on ne veut pas d'ennui. Ils se placent ainsi dans une logique de sanction de toute initiative de réappropriation de notre corps, qui passe également par le choix de nos vêtements.
Car nous n’avons rien à perdre et encore tout à gagner, nous décidons d’occuper la rue en ce jour, de descendre de nos trottoirs pour battre le pavé au son de nos milliers de talons.
 Cette marche c’est notre marche, et nous la baptisons «Marche des Salopes». A l'exemple de la  «Slut Pride» qui s'est tenue à Toronto en réaction aux déclarations d’un policier : pour assurer leur propre sécurité, les femmes devraient éviter de « s’habiller comme des salopes » (et non pas d’apprendre l’autodéfense).Cette déclaration n’est que le sommet de l’iceberg.
L’espace public semble appartenir de plus en plus à un communautarisme qui s’ignore : celui des hommes blancs hétérosexuels. De l’injonction à ne pas porter le hijab ou le niqab (2004, 2011) à celui de ne pas porter une jupe trop courte, de l’invention du « racolage passif » (sic, 2003)  aux contrôles d’identité au faciès, de la mise en danger de l’IVG à la psychiatrisation des personnes trans, des passages à tabac de pédés aux viols correctifs de lesbiennes, il s’agit bien de rendre une chose certaine : la rue n’est pas à nous, nos corps ne sont pas à nous. Et d’une autre chose : ces violences sont bien de notre fait.
En stigmatisant ainsi les supposées Salopes, l'hétéro-patriarcat bien-pensant ne fait que donner une justification aux viols et aux agressions, se plaçant ainsi du côté des agresseurs. Ce genre de propos sexiste et essentialisant, n’est pas seulement insultant pour les femmes,  il l’est aussi pour les hommes : ainsi sont-ils tous considérés comme des violeurs en puissance, incapables de réfréner leurs instincts face une prétendue stimulation lubrique de type minijupe, minishort, porte-jarretelles, décolleté, etc.
 Enjoignant les femmes, afin de les « protéger », à se conformer à un pseudo modèle vertueux d'un autre âge : « La-Femme », hétérosexuelle, blanche, avec une jupe ni trop longue ni trop courte, libérée mais pas trop, qui peut « concilier vie de travail et vie de famille » (c’est-à-dire continuer à effectuer sans sourciller 80% des tâches ménagères)., les autorités ne font que ravaler la femme au rang d'objet sexuel, puisque selon leur logique, une femme habillée « comme une salope » ne le fait que pour attirer l'attention des hommes, et n'a donc pas à se plaindre si ceux-ci répondent à ses « sollicitations passives ».
NON, C’EST NON! Un viol n’est jamais ni consenti, ni provoqué, ni jamais de la faute de la victime !
Dans un contexte de retour à l'ordre moral, de stigmatisation et de persécution des travailleurSEs du sexe, de tentative de récupération raciste et bourgeoise du féminisme au nom de la protection paternaliste de « La-Femme », nous refusons d'être des victimes, de nous faire voler la parole et de nous laisser faire plus longtemps.
Il ne s’agit pas d’imposer par cette marche « la salope » comme modèle unique et universel de libération des femmes, mais de revendiquer une manière possible de vivre son corps et de se l’approprier sans devoir subir la pression patriarcale, que ce soit par le viol ou les lois répressives.
Nous revendiquons nos atours de filles de joie, notre propension à montrer nos genoux, nos bas résilles et nos oripeaux polissons, sans avoir à subir de violences sexuelles, car la révolution se fait aussi en talons!
Que vous vous identifiez en tant que salope ou que vous soyez simplement un-e allié-e, peu importe votre sexualité ou votre âge. Venez marcher, rouler, défiler, vous pavaner et crier avec nous :
Dimanche 22 mai 14h départ de Bastille

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jeudi, janvier 20, 2011

Soirée J'aime le Queer!


Une petite nouveauté cette année, le bar des Souffleurs accueille Etudions Gayment pour un apéro queer!

Venez lever le coude à nos cotés, découvrir l'asso en grignotant des petits gâteaux confectionnés par nos soins, l'endroit idéal pour sortir son cuir et travailler ses moon walks. Une table de prévention avec brochures, magasines EG et badges, rythmée par une playlist toute coool.

Entrée gratuite
De 19h à 22h
7 r de la Verrerie Metro Hotel de Ville

samedi, novembre 13, 2010

Comment ça va les filles?

Yagg lance dès aujourd'hui sa campagne de santé, prévention et visibilité à destination des filles qui aiment les filles, en partenariat avec l'Inpes.
Un beau projet participatif dont on attend les prochaines vidéos avec impatience, quelques unes de nos militantes ont suivi l'aventure, nous vous laissons découvrir la vidéo de lancement :



"Pendant plusieurs semaines, vous pourrez vous informer grâce aux vidéos et aux articles mis en ligne, poser vos questions à des expertes sur la santé et la sexualité (IST, gynéco, prise de produits, bien-être), réagir sur les forums et sur le groupe créé sur la communauté."
A lire sur Yagg.com.

jeudi, octobre 14, 2010

Pot d'accueil rentrée 2010!

 Etre un super-héros, c'est pas tous les jours facile. Alors pour une rentrée au top, avec ou sans masque, viens te ressourcer!

Nous à Etudions Gayment, on est déjà prêts dans nos costumes roses à pompons! Les munitions de capes-capotes sont chargées et les bat-plans ne manquent pas pour investir la fac et bousculer les méchants pleins de "phobies".

Notre équipe te fascine? Tu rêves de nous rencontrer, de nous rejoindre pour une soirée, un projet? Réjouis-toi alors, mini-héros!


Le 20 octobre dès 18h, EG t'ouvre les portes de son local, havre de paix et d'amour dans ce monde de brute, pour t'initier à son monde fait d'actions, de solidarité, de fun mais aussi d'émotion...entre cacahuètes et jus innocent. Sans oublier ses charmantes hôtesses qui sauront te recevoir mieux que Bree Van dertruc.